Les avantages de l’assurance-vie

Le souscripteur peut ainsi ajuster son allocation en fonction de son profil d’investisseur, en choisissant entre des supports à capital garanti (fonds en euros de la compagnie) et des unités de compte qui couvrent différentes classes d’actifs : monétaires, obligations, actions cotées, immobilier, produits structurés, private equity, etc.

La gestion des unités de compte peut être effectuée de manière libre ou déléguée, avec différents profils de gestion (sécuritaire, prudent, équilibré, dynamique…).

Bien que les actions puissent fluctuer à court terme, elles offrent généralement les meilleures perspectives de rendement sur le long terme.

En l’absence de rachat, seuls les intérêts du fonds en euros sont soumis chaque année aux prélèvements sociaux de 17,2 %.

Lors d’un rachat partiel, une partie est considérée comme le remboursement du capital investi (non imposé) et l’autre comme des intérêts capitalisés sur la somme remboursée. Ainsi, l’imposition ne porte que sur la fraction correspondant aux plus-values réalisées sur les montants retirés.

La fiscalité dépend de l’ancienneté du contrat, soit moins de 8 ans ou plus. Après 8 ans, le taux d’imposition des plus-values en unités de compte passe de 30 % (Flat Tax) à 7,5 %.

Elle dépend également de la date des versements, avant ou après le 27 septembre 2017.

Il est possible de choisir de soumettre les intérêts à l’impôt sur le revenu, en les déclarant ou en optant pour un prélèvement forfaitaire, qui varie selon la date des versements.

Le prélèvement forfaitaire est souvent plus avantageux, notamment après 8 ans de détention, qu’une réintégration des intérêts dans le revenu imposable.

Le souscripteur garde un contrôle total sur la désignation des bénéficiaires ainsi que sur la répartition des capitaux entre eux, pouvant opter pour une répartition égale ou inégale selon ses préférences.

Pour les sommes versées après l’âge de 70 ans, les intérêts et les premiers 30 500 € de capital sont exonérés de droits de succession, tandis que le reste est soumis aux droits de succession classiques (art. 757 B du CGI).

Pour les versements effectués avant 70 ans, chaque bénéficiaire bénéficie d’une exonération de droits sur un montant allant jusqu’à 152 500 € par assuré. Au-delà, sauf exonération complète (comme pour le conjoint), un prélèvement de 20 % s’applique sur la valeur taxable, après abattement, jusqu’à 700 000 €, puis à 31,25 % au-delà de ce seuil (art. 990 I du CGI).

Ainsi, l’assurance-vie se révèle être un outil privilégié pour transmettre un patrimoine à des personnes éloignées ou des amis, en raison de sa fiscalité avantageuse qui sort de la masse successorale.

Il est important de noter que, dans le cadre d’une succession, plus le lien de parenté est distant, plus les droits de succession sont élevés, pouvant atteindre 60 % pour des personnes sans lien familial.


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